Parlez à votre cerveau pour contrôler votre alimentation
Plus d’un français sur deux en surpoids et 16% obèses (Inserm 2016). Jamais les régimes n’ont été aussi nombreux, preuve de leur inefficacité. Notre cerveau est en fait notre meilleur allié pour adapter et réguler notre alimentation.
Notre comportement alimentaire repose sur une séquence physiologique précise : 1. Un signal de faim 2. Le rassasiement 3. La satiété.
Mais de nombreux facteurs perturbent cette séquence naturelle et incitent à manger sans faim : nourriture facilement accessible, ennui, stress et émotions, distraction (TV, écrans), sommeil insuffisant, sédentarité…
La bonne nouvelle c’est que le rassasiement s’apprend, s’éduque pour éviter la surconsommation. Cela passe par le fait de porter attention à ce que l’on mange, en pleine conscience. Et aussi, installer des routines (horaires, types d’aliments : réduire le choix et la variété). Et encore, mener une activité physique régulière (les mécanismes de dépense énergétique piochent en priorité dans les réserves du tissu adipeux).
« Quelques trucs » :
- utiliser des petites assiettes
- fuir les produits light : les boissons light consommées quotidiennement augmentent de 100% le risque d’obésité, de 50% la mortalité cardiaque, de 67% le risque de diabète
- face à un vaste choix de nourritures différentes, nous mangeons 2 fois plus
- ne pas faire les courses le ventre vide et faire une liste
- marcher 30 minutes par jour
Source : Cerveau & Psycho n°108 Mars 2019