Réchauffement climatique et consommation alimentaire

25 juin 2019 > Désintox |  Sabrina Charvet

Nous pouvons contribuer à ralentir le réchauffement climatique en modifiant nos habitudes alimentaires.
Selon le GIEC*, depuis l’ère industrielle, la température moyenne du globe a déjà augmenté de 0,8 à 1,2 degrés, les événements extrêmes (canicules, tornades, pluies torrentielles,…) se sont intensifiés, le niveau des mers s’est élevé et la banquise arctique a reculé. Face à la gravité des menaces imminentes pour la survie de la planète et de ses espèces vivantes, il est essentiel de réduire nos émissions de gaz à effet de serre.


Le couple élevage-agriculture intensive génère 37% du méthane, 65% du protoxyde d’azote et 9% du CO2. C’est le plus grand poste de consommation de l’eau dans le monde (70%) et la première cause de sa pollution. Il est aussi responsable de déforestation, épuisement des sols, du phosphore et des pluies acides**.
Pour un humain, il existe 4 animaux d’élevage (28 milliards d’animaux d’élevage dans le monde). 83% de la surface agricole mondiale est utilisée pour l’élevage et 7 kilos de céréales sont nécessaires pour produire 1 kilo de viande de bœuf. Pour produire 1 kilo de bœuf industriel, il faut 13 500 litres d’eau (1200 litres pour 1 kilo de blé) !


Nous pouvons agir tous efficacement en réduisant fortement notre consommation de viandes et charcuteries***. C’est le geste alimentaire citoyen qui a le plus d’impact.
 
 
*Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
**Fred Vargas, « L’humanité en péril. Virons de bord, toute ! ». Flammarion. 2019.
***En manger beaucoup, beaucoup moins, mais de meilleure qualité (élevage et production artisanaux) et remplacer par le couple céréales complètes-légumineuses en plus des fruits et légumes

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